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4° Question : Je suis salarié comment financer ma reconversion professionnelle?



Changer de vie, changer de métier avec son corollaire : la reconversion professionnelle est un exercice délicat aux multiples conséquences.

Alors avant le grand saut, voici la 4° des 8 bonnes questions à vous poser :

Comment financer ma reconversion ?

Reconversion rime très souvent avec formation. Or la question de son financement est souvent la pierre d’achoppement du projet de reconversion professionnelle.

Voici un tour d’horizon rapide des différents dispositifs existants si vous êtes salarié.

1° Compte Personnel de Formation (CPF)

En janvier 2019 la loi a imposé que chaque année votre CPF soit crédité de 500 € (pour un plein-temps) plafonné à 5 000 € ; pour les moins qualifiés (BEP, CAP) c’est 800 € plafonné à 8 000 €.

Vous avez le choix de la formation avec possibilité d’abondement si le crédit de votre CPF n’est pas suffisant.

2° Plan de Développement des Compétences (PDC) (ex plan de formation)

Pour assurer l'adaptation des salariés à leur poste de travail et veiller au maintien leur employabilité (ex. évolutions technologiques) l’employeur doit proposer des formations prévues dans le cadre u PDC.

3° CPF de Transition Professionnelle (ex CIF)

Le CPF de transition permet au salarié de s'absenter pour suivre une formation certifiante même sans rapport avec le job actuel. Pour être éligible il doit justifier d'une activité salariée d'au moins 2 ans dont 1 an dans la même entreprise.

Ce dispositif est tout à fait adapté à un projet de changement de métier.

4° Promotion par l'Alternance (Pro-A)

Il peut être mis en œuvre à l’initiative du salarié ou de l’entreprise dans une optique d’évolution, de promotion professionnelle ou de reconversion.

Il est destiné aux salariés en CDD, CDI, CUI ou placés en activité partielle.

Pour pouvoir accéder à ce dispositif, ces salariés ne doivent pas avoir atteint un niveau de BAC +3.

Le PRO-A vise à faciliter un changement de métier ou favoriser une promotion sociale ou professionnelle, via l’obtention d’une certification professionnelle.

La principale contrainte du dispositif : le salarié doit obtenir l’accord de son employeur car c’est lui qui, à l’aide des OPCO va financer la formation.


La recherche de financement dans le maquis des aides et des organismes n’est pas toujours simple. Pour la mener à bien et trouver le dispositif le plus adapté, l’aide d’un professionnel dans le cadre d’un bilan de compétences est une bonne idée.

Pour aller plus loin contactez-nous

au 0 659 702 699

ou par mail https://www.groupe-alliot-consulting.fr/contact




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